Un forum RPG basé sur la série Grey's Anatomy.

-14%
Le deal à ne pas rater :
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 – RAM 8Go/SSD 256Go
799 € 930 €
Voir le deal

    code 3 : à voir

    Abigael O'Kelly
    Abigael O'Kelly
    Interne de 1ère année


    Age : 34

    code 3 : à voir Empty code 3 : à voir

    Message par Abigael O'Kelly Mer 21 Sep - 16:59

    Kiet O’Griffin a écrit:

    ...a devil’s dream

    100x100Kiet

    &


    100x100Elliott



    Je me réveille en sursaut, trempé de sueur et le palpitant battant à tout rompre. Il me fallut un instant pour reprendre mes esprits et me remémorer où j'étais, ce qui n'avait rien de compliqué à vrai dire... Ma tête heurte lourdement l'oreiller quand je me laisse retomber sur le dos, dans les draps défaits.  Cela fait quelque temps déjà que mes nuits ne sont plus douces, mais celle-ci est particulière... Quand mes cauchemars s'imposent à moi avec un réalisme effrayant, celui-ci n'est qu'un vague souvenir. Le fantôme de sensations que dans un élan de masochisme je laisse remonter doucement à la surface de ma conscience.
    Cela concernait mon père... Sans vraiment savoir pourquoi, j'en suis intimement persuadé, mais je n'arrive pas à me souvenir de la moindre image, du moindre flash... Seule cette étrange certitude persiste. Cela et un son... Un bruit... Non, un cri, me déchirant les tympans. Je soupire lourdement avant de tourner la tête vers le réveil.
    Arh ! Innommable torture ! Il ne reste qu'une demi-heure avant que l'abominable machine ne sonne le glas de ma nuit. Pas assez pour se rendormir, mais suffisamment pour s'ennuyer...
    Je gonfle les joues tel un enfant mécontent, ce que je suis assurément...

    C'est dans ce genre de moments que je me dis que je ferais mieux de rester couché, mais que voulez-vous, la vie est la vie et j'ai suffisamment conscience qu'elle m'est douce pour ne pas me plaindre. Je m'extirpe donc des couvertures et commence ma journée avec une demi-heure d'avance et ce n'est pas le savoir qui m'empêche d'arriver en avance au boulot aussi. Tant pis, j'avais des choses à faire de toutes façons...

    Je rentre donc par derrière, non sans remarquer la camionnette des régies sons. Tiens ?... Balançant négligemment casque et blouson dans mon casier je tends l'oreille pour savoir ce qui ce passe. Mais les bruis indistincts ne m'aident guère. Je décide donc d'y jeter un oeil en plus d'une esgourde.  Grand bien m'en fit puisque je pus constater que l'on installait des instruments sur une petite scène. Apparemment nous ferons concert ce soir. Ma foi, pourquoi pas...

    Je retourne devant mon casier et c'est là que je le vois…
    Je me mis à fortement bugger parce que, nop, ce n'était définitivement pas possible. Ce visage fin et cette petite silhouette longiligne, je les connaissais. Un bruit me revint en tête, un cri, celui de mon rêve... Mon père !
    Et cela se remit en place. Des fragments de mémoire que je pensais engloutis par le temps me revinrent avec force en pleine poire.
    Je me revis, haut comme trois pommes, âgé de 9 ans regardant cette même silhouette courbée en deux, comme de douleur, alors que ce même visage était déformé dans une grotesque grimace, la bouche béante. Je me souviens avoir agrippé le bras de mon père et avoir remonté le regard vers lui pour le découvrir plus pâle que la mort, les yeux écarquillés d'horreur. Il m'avait alors empoigné pour nous éloigner le plus possible, je n'avais pas compris. Le lendemain Jack O'Griffin était mort, abattu par des chasseurs et moi j'oubliais l'étrange garçon hurlant.

    Mais maintenant qu'il se tenait devant moi, inchangé malgré vingt ans passés, je me demandais vraiment comment j'avais fait pour l'effacer de ma mémoire.
    Tyron m'avait appris qu'il y avait d'autres créatures que les guerriers fauves dans le monde. L'incendie du centre commercial m'avait enseigné qu'elles n'étaient pas toutes des bisounourses et que certaines étaient plutôt dans les étages supérieurs de la chaîne alimentaire. Est-ce cela ? S'était-il nourri de la mort de mon père, repu de la destruction et de la douleur que cela avait engendré ?

    La colère me ramena à l'instant présent. Chaud serpent lové dans mes entrailles, étouffant de ses anneaux de rage mes viscères. Je ne réfléchis guère et me dirigeai d'un grand pas vers la chose pour l'empoigner sans ménagement par le bras. La forçant à me suivre, dû-je la traîner pour cela. Je nous fis sortir par la porte de derrière et dans la ruelle je le plaquai sans ménagement contre un mur à la propreté douteuse...

    "T'est quoi toi, putain ?"

    Et surtout qu'as-tu fait à mon père...?
    Ma voix était plus froide et tranchante que la lame d'un de mes daabs.
    Code by Kiet

      Sujets similaires

      -

      La date/heure actuelle est Dim 19 Mai - 18:03