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    Abigael O'Kelly
    Abigael O'Kelly
    Interne de 1ère année


    Age : 34

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    Message par Abigael O'Kelly Mer 21 Sep - 16:53

    Ellyn Collins a écrit:

    C'est cette vieille peau Mona Lisa ?
    Kiet & Ellyn
    Il faisait noir. Tout noir autour de toi. Non pas comme si il manquait de lumière. Plutot comme si une épaisse fumée t’étreignait et t’empêchait d'apprécier le paysage environnant. Tu avais l'impression de savoir ce qu'il te cachait.  De le ressentir au plus profond de toi. Qu'ici, tu n'étais pas en danger. Malgré l'épaisseur du mur de fumée, tu ne ressentais aucune peur. Tu marchais calmement, tentant à maintes reprises de traverser cette chimère. Tu n'avais pas l'intention de t'arreter. Pourtant, tu sentais la fatigue courir ton corps. Ta tête te tournait, de plus en plus jusqu'à ce que tu fermes tes yeux. Plusieurs secondes. Plusieurs minutes. Peut - etre une heure, ou tout du moins, c'était l'impression que tu en avais. Que le temps se prolongeaient et ne semblait pas vouloir te laisser t'échappatoire. Pourtant, lorsque tu ouvris de nouveau les yeux, le lieu dans lequel tu pensais être était bien différant. C'était une chambre. Ta chambre, plus précisément. Les draps blancs étaient encore tiède. La pièce était en désordre. Un éparpillement que tu trouvais pourtant agréable, sans savoir pourquoi. Tout te semblait familier. L'emplacement, la situation, les ressentiments.  Comme si tu avais déjà tout vue et tout vécu. Tandis que tu tentais de te rappeler de ce souvenir, tu tourna la tête vers ta droite. Le lit dans lequel tu étais couché portait en son creux une seconde personne. Il était de dos. Un morceau de son épaule dépassait de la couette. Ses cheveux à peine coiffé de la veille dégageait une douce odeur de shampoing. Il t'était familié.  Et contre toute attente, tu te vis alors bougé. Comme si ton corps et ton esprit était deux entité complètement distinct et qu'ainsi, il agissait de son propre chef. Tu te vis glisser ton corps nu contre le sien, enrouler ton bras autour de son ventre, et baiser doucement cette même épaule que tu avais remarqué plus tot. Tu sentais ton rythme cardiaque s’accélérer. Et brusquement, plus rien.

    Tu sursautais, sautant carrément sur tes pieds, or de ton propre lit. Ton souffle était court, rapide, difficile. Ta main posé sur ton front, tu commençais à retrouver tes esprits. A retrouver un semblant de logique. Un semblant d'unité de corps et d'esprit. Ce souvenir, tu n'en avais pas eux peur. Ce n'est pas ça qui t'avait ainsi effrayé. Mais plutot le fait de te savoir impuissante sur ta personne. Exactement de la même façon que lorsque ta magie se laisse controlé par tes excès violent d'émotions. De la même façon que par la suite, la maîtrise de ton pouvoir t'échappe, se suffisant à lui même. Il aurait pus arriver n'importe quoi à cet homme cette nuit là. Tu as été folle, complètement folle, de le laisser entrer dans ta vie. C'est tout toi ça! Tu ne penses qu'à ton petit bonheur, sans penser une seule seconde aux conséquences d'une telle relation. Oh oui, parce que tu as toujours su, tu le savais, et tu le sais encore, que ce n'était pas qu'un flirt. Que tout aurait pus s'arranger si tu n'étais pas si têtue, si renfermé. Aujourd'hui, c'est du passé. Tout ça est bien loin derrière toi. Derrière vous.

    Ton reflet te ramène alors à la raison. Ton subconscient avait guider chacun de tes gestes jusque là. En passant par la préparation de ton petit déjeuné jusqu'à la prise de ta douche, à ton habillage et à ton maquillage. Tu venais à peine d'appliquer une fine couche de gloss sur tes lèvres que tu sortis de tes pensées. Il était quasiment neuf heures et demi. Noah n'allait pas tardé à arriver. Noah ? Qui était Noah ? Cet petit monstre à l’auréole si brillante ? Cette petite touffe de cheveux blonds aux sourires étourdis ? Ce petit Alchimiste à peine plus haut que trois pommes ? Cela faisait neuf bon mois que tu en avais la garde. Ou plutot, que ses parents te le laissaient chaque jour de la semaine à la même heure pour venir le reprendre le soir, toujours aussi ponctuellement. C'était ça, ton métier. Tu gardais, occupais, prenais soin de cet enfant cinq jours par semaines. Pour tout dire, c'était un réel bonheur de partager une telle joie. Tu te savais déjà prête à assumer la charge de ton propre enfant à seulement vingt ans, si toutefois cet évènement devait un jour à se produire. Cela dit, tu ne pensais pas judicieux d’accueillir un bébé à cet âge. Il te fallait plus le maturité que ta petite existence ne pouvait t'en procurer pour l'instant, et un revenu complémentaire. Tu n'oublierais pas quelques choses Ellyn ? Si bien sur, un homme aussi.
    Soupire. Aujourd'hui, Sarah, la deuxième petite fille dont tu as la charge est malade et ne viendra donc pas. Tu avais prévue de sortir en compagnie de ton protégé. Personne n'aime à etre enfermé toute une journée, d'autant plus dans un appartement, même spacieux. Tu connaissais la nature de Noah, il était rêveur au possible. Il ne pouvait marcher sans tourner la tête à droite ou a gauche de sorte à mieux apprécier le paysage. Comme si il ne pouvait s'empecher de le dévorer des yeux. Que pouvait  il bien voir de si absorbant pour en oublier de vérifier où il mettait les pieds ? Tu l'ignorais. Ou plutot, tu ne cherchais pas à le questionner. Ses parents ne le faisaient que trop bien, et tu comprenais le gêne qu'il ressentait. Viendrait un jour ou ce petit bout de bonheur viendrait à se refermer sur lui même après tant de réflexion. Tu gardais donc tes questions pour toi, le confortant dans les beautés du monde.

    C'est donc pour cette raison que tu avais fais toute cette route jusqu'au musée. Tu pensais bénéfique l'effet de l'art sur les enfants en bas âges, et du haut de ses presque cinq ans, Noah était le sujet idéal à cette théorie. Ta main glissé dans la sienne, il sautillait tout à coté de toi, bavardant sur les mystères que pouvaient bien renfermer cette immense bâtisse. Evidemment, comme tu t'y attendais, il s'imaginait bien des choses, toute plus folles les unes que les autres, mais si innocente qu'elles n'en étaient que plus attendrissante. La jeune femme te vendit les billets et t'invita par la suite à entrer, ainsi qu'à suivre le parcours du musée. Noah te suivait de près, apeuré par l'endroit gigantesque. Bientot, les premiers tableaux qui étaient mis à votre disposition attirèrent son attention. Il n'avait d'yeux que pour les couleurs et formes de Picasso, les paysages ensorcelant de Monet ou l'exotisme de Rousseau. Tu le regardais d'un oeil attendris. Il allait devenir un charment jeune homme, fort, et cultivé qui n'aurait rien à envier aux brutes épaisses qui ne jurent que par leurs poings. Dieu sait combien tu les exècres.
    Absorbée par tant de magnificence, Noah lacha même son ours en peluche pour s'approcher un peu plus près. Lui qui d'ordinaire ne le quittait pas, s'en était séparer plus qu'allègrement. Un sourire amusée, tu te pencha pour ramasser l'abandonné. Ta main en rencontra une autre. Alors que tu pensais voir en face de ton visage, le regard bleutés de ton protégé, ce fut le faciès d'un jeune homme que tu rencontra. Il semblait avoir remarquer la peluche et s'était sans doute empressé de la ramasser afin de la rendre.  Cependant, il n'avait rien d'un inconnu. Il n'était pas ce genre de personne dont on croise le sourire pour l'oublier quelques jours plus tard. Non, puisque tu le connaissais. Il était l'homme de ton rêve, l'homme de ton souvenir. Celui dont tu embrassais l'épaule. Un prestataire de ton passé pour le moins, peu glorieux. " - Kiet.. Mais.. Qu'est ce que tu fais là? " peines tu à dire. Et que dire  d'autre ! C'était sortie comme un poisson sortirais d'une poêle à frire! Echapper, tout simplement echapper. Tu ne l'avais pas revue depuis votre rupture. Tu n'avais plus entendu parler de lui non plus. Il avait tout simplement disparue de ton existence, grand bien lui en face.  Peut - etre cherchait - il à t'éviter. Peut - etre. Qui sait ? " - Excuse moi.. Je te présente Noah. Noah, Kiet, c'est un ami. Et voilà mon chéri, je le garde à la maison, tu sais.. Je t'avais parlé de ma reconversion professionnel, non ? Enfin, voilà! C'est fait! Il partage ma vie maintenant! " essais tu de rattraper, maladroitement, ton éternelle sourire gravé sur tes lèvres.

    Emi Burton

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